mercredi 18 novembre 2015

Battlestar Galactica Revealed (2004)

 

Documentaire (2003/2004)
Durée : 3x20 min

Durant sa diffusion, la série Battlestar Galactica (2003) a souvent été dépeinte comme « la meilleure série de la télévision ». Elle a reçu un succès critique et a eu un impact sur la pop culture . Retour sur les raisons du Succès de Battlestar Galactica.





Hitchcock/Truffaut

 

Documentaire (2015)
Durée : 80 min
Réalisation : Kent Jones

En 1962, Alfred Hitchcock et François Truffaut s’enferment pendant une semaine à Hollywood pour parler des secrets de la mise en scène au cinéma. Quatre ans plus tard, Truffaut publie le recueil d’entretiens « Le Cinéma selon Hitchcock », livre mythique qui a marqué plusieurs générations et déclenché des vocations. Dix réalisateurs actuels, de David Fincher à Arnaud Desplechin en passant par Wes Anderson à Kiyoshi Kurosawa, évoquent l’influence de cette bible du cinéma et reviennent sur les questions esthétiques, techniques et narratives au centre de la conversation avec Truffaut.


Warren Beatty, une obsession hollywoodienne (2015)

 

Documentaire (2015)
Durée : 52 min
Réalisation : Olivier Nicklaus

De son premier grand rôle au cinéma (La fièvre dans le sang, 1961) jusqu'à son dernier film en date (Bulworth, 1998), il aura cherché et fui avec la même ardeur les feux des projecteurs. Irrésistible incarnation du mâle américain et collectionneur de femmes, l'acteur-producteur-scénariste et finalement réalisateur oscarisé Warren Beatty incarne à lui seul le génie, la candeur et les excès d'Hollywood. Devenu, dès l'âge de 30 ans, grâce à Bonnie and Clyde, prince de ce royaume du cinéma qu'il a passionnément voulu conquérir, il mettra la même obstination à se dérober à ses diktats, se réfugiant dans le silence à intervalles réguliers et rejetant projets et rôles. Sa flamboyante carrière se lit à l'aune de cette ambivalence, à l'image de la brève campagne à l'élection présidentielle de 2000 que cet homme de gauche entame avec fougue puis abandonne subitement, sans donner d'autre raison que son envie d'être ailleurs. Avec, peut-être, une exception : Reds, son deuxième film en tant que réalisateur, couronné d'un Oscar en 1981. Peut-être ce perfectionniste, capable de travailler des années sur un projet qui lui tient à cœur, n'est-il devenu star que pour convaincre les studios de faire du journaliste communiste John Reed, épouvantail de l'Amérique, le héros d'une éblouissante fresque hollywoodienne. C'est l'une des séduisantes hypothèses avancées par Olivier Nicklaus dans ce portrait romanesque, à la mesure de son sujet, composé exclusivement d’images d’archives et de séquences d’animation, qui traverse quarante ans de cinéma, entre modernité et nostalgie.

 ARTE.TV

vendredi 14 août 2015

Cinémas D'horreur : Apocalypse, Virus, Zombies (2010)

 

Documentaire (2010)
Durée : 52 min
Réalisation : Luc Lagier

Autrefois marginal, le cinéma d'horreur est aujourd'hui devenu un genre majeur. Pourquoi des films chocs où la violence est insoutenable fascinent-ils autant le public ? Pour le savoir, rencontre avec des cinéastes Alexandre Aja ("La Colline a des yeux"), d'Eli Roth ("Hostel"), de Jaume Balaguero et Paco Plaza ("Rec"), et de Neil Marshall ("The Descent"). Ils expliquent leurs influences, leurs motivations et les raisons qui, selon eux, expliquent le succès de leurs films 

lundi 22 juin 2015

Il était une fois... Orange mécanique

 

En 2011, pour ses 40 ans, le film culte de Kubrick s'offre une avant-première à Cannes. Le scandale suscité en son temps par cette fable terrifiante et prophétique sur la violence en Occident n'eut d'égal que son succès.

Quand Kubrick, en 1970, entreprend d'adapter le roman d'Anthony Burgess paru presque dix ans plus tôt, il est au sommet de son art. Dans ce conte philosophique glaçant, racontant le lavage de cerveau infligé par l'État à un adolescent ultraviolent, le cinéaste entrevoit une métaphore prophétique de la société occidentale. Avec une équipe réduite étroitement associée, acteurs compris, au processus créatif, il met un an à imaginer et à tourner ce qui deviendra très vite son plus grand succès.

jeudi 21 mai 2015

Russ Meyer, le saint des seins


 
Documentaire (2015)
Durée : 55 min
Réalisation : Jac & Johan

Fasciné dès sa jeunesse par les shows «burlesques», Russ Meyer commence par vendre des photographies coquines au magazine Playboy avant de d'inventer le cinéma érotique, après des années 50 ultra-puritaines. Mais la «Russ Meyer's touch», c'est également une galerie de personnages extraordinaires, des situations invraisemblables, une violence parodique, une satire de l'Amérique profonde, sans oublier les fantasmes mammaires qui débordent de l'écran. Le réalisateur a contribué à sa manière à l'émergence d'une femme libérée, tant sexuellement que physiquement, tout en évitant soigneusement les appels de l'industrie pornographique.

Entre deux festivals, le cinéma est occupé


 
Documentaire (2014)
Durée : 52 min
Réalisation : Serge Korber

"Tout est fin prêt pour le 1er septembre 1939 : ce sera le jour de l'inauguration officielle du premier Festival de Cannes. Mais en raison de la mobilisation générale, l'ouverture est ajournée au 10 septembre, avant d'être reportée aux calendes grecques. Lorsque le célèbre festival sera enfin inauguré en septembre 1946, à la veille d'une nouvelle République, une période cruelle, ubuesque et délétère aura été vécue : l'occupation du territoire français par les nazis, doublée du régime de Vichy. Que s'est-il passé pour le cinéma français entre ces deux dates ? Réponse en images, avec des extraits de films."

 Ce passionnant documentaire explore les paradoxes du cinéma français sous l'Occupation, qui donna des chefs-d'oeuvre tels que Le Corbeau ou Les Enfants du paradis, mais croise aussi les destins tragiques d'Harry Baur ou de l'acteur du film vichyste Mermoz.


dimanche 17 mai 2015

Lauréats aux Oscars des effets spéciaux depuis 1977

Un montage réalisé par Nelson Carvajal nous propose de voir tous les films récompensés dans la catégorie effets spéciaux depuis 1977 et la consécration d'ILM (Industrial, Light and Magic) avec Star Wars.
 

Mad Max 3 : Behind the scenes "Les enfants du rock"

Tourné sur place en 1984 et réalisé par une équipe de production française, ceci est un aperçu des coulisses de Beyond Thunderdome

Le documentaire revient sur la série Mad Max dans son ensemble et évoque son influence sur la musique rock et le cinéma.

 Interviews de Mel Gibson, George Miller, Tina Turner, Grant page, Terry Hayes et Angry Anderson.

 

dimanche 26 avril 2015

120 ans de cinéma


Synopsis : (1895-2015) Dans un montage colossal, Joris Faucon Grimaud a compilé les plus belles images des plus grands chefs d’œuvre du septième art, de La Sortie des usines Lumière à Interstellar !


samedi 14 février 2015

Jodorowsky's Dune (2013)


 
Documentaire (2013)
Durée : 85 min
Réalisation : Frank Pavich


En 1975, le réalisateur chilien Alejandro Jodorowsky se lance dans son projet le plus ambitieux en date. Avec une distribution composée de son propre fils de 12 ans, Brontis, aux côtés d'Orson Welles, Mick Jagger, David Carradine et Salvador Dali, sur une musique de Pink Floyd et avec une esthétique signée par les artistes les plus provocateurs de l'époque, comme HR Giger et Jean Giraud, alias Mœbius, l'adaptation du roman-phare de la science-fiction Dune, de Frank Herbert, s'apprête à changer à jamais la face du cinéma.

 « Pour moi, Dune devait être l’avènement d'un nouveau dieu. Je voulais créer quelque chose de sacré, de libre, avec une vision unique. Je voulais ouvrir les esprits ! »  - Alejandro Jodorowsky 

 Pendant deux ans, Jodo et son équipe de « guerriers spirituels » travaillent nuit et jour à la tâche titanesque de mettre en images le monde fabuleux de Dune, à travers plus de 3000 story-boards, de nombreux tableaux, des costumes incroyables, sur la base d'un scénario excentrique, aussi émouvant que puissant.

 « À ce stade, s'il avait fallu me couper les deux bras pour faire ce film, je l'aurais fait. J'étais même prêt à donner ma vie pour le tourner. » -Alejandro Jodorowsky

 Comme l'explique le producteur de Jodorowsky, Michel Seydoux : « Cela aurait dû suffire. Mais tel n'a pas été le cas. » S'appuyant sur les interviews d'artistes légendaires et visionnaires comme Hans Ruedi Giger (designer, Alien), Gary Kurtz (producteur, Star wars) et Nicolas Winding Refn (réalisateur, Drive et Only God Forgives), sur un entretien intime et honnête avec Jodorowsky lui-même filmé sur une période de trois ans, sans oublier la reconstitution inédite du space opera psychédélique et hallucinant de Jodo (animé par Syd Garon, récompensé aux Emmy Awards), le film de Frank Pavich fait enfin revivre l'épopée du « plus grand film qui n'ait jamais été tourné ».

mercredi 4 février 2015

Marlon Brando, un acteur nommé désir


 
Documentaire (2014)
Durée : 90 min
Réalisation : Philippe Kohly

Avec sa présence irradiante et son phrasé unique, Marlon Brando a marqué le cinéma d'une empreinte indélébile. Philippe Kohly explore les multiples facettes de ce génie torturé, disparu il y a dix ans, dans un passionnant portrait intime, éclairé par les commentaires de Robert Duvall et Elia Kazan. Pour les fêtes, laissez-vous surprendre ! Sous notre sapin, vous trouverez de quoi faire plaisir à toute la famille. "Je trouve le métier d’acteur détestable, désagréable." L’affirmation peut sembler incongrue dans la bouche d’un monstre sacré du septième art. Marlon Brando a pourtant poussé la porte d’une école d’art dramatique presque par hasard. Débarqué à New York à l’âge de 19 ans, le petit paysan du Nebraska, dyslexique et solitaire, se forme à la méthode Stanislavski, basée sur la vérité des émotions, sous la houlette de Stella Adler. Sa présence chargée d’électricité, sa beauté animale teintée de fragilité, alliées à sa capacité innée à vivre une scène plutôt qu’à l’incarner, suscitent immédiatement l’engouement. En quatre ans, d’Un tramway nommé désir (1951) à la comédie musicale Blanches colombes et vilains messieurs (1955), en passant par L’équipée sauvage, Sur les quais (qui lui vaut l’Oscar du meilleur acteur) ou Jules César, Marlon Brando précipite la fin de règne des grands acteurs britanniques shakespeariens et bouscule les codes de l’Amérique puritaine, en se forgeant une image de sex-symbol au tempérament rebelle. Une gloire absolue qu’il s’emploiera à saboter dans les décennies suivantes, jusqu’à devenir une caricature de lui-même : plus concerné par ses engagements pour les droits civiques ou la cause des Indiens que par les feux d’Hollywood, il enchaîne les échecs commerciaux au cours d’un lent suicide artistique, néanmoins ponctué de sublimes résurrections (Le parrain, Le dernier tango à Paris, Apocalypse now).

De son enfance dévastée – entre un père violent et une mère alcoolique mais vénérée – à sa vieillesse recluse, Philippe Kohly (Gary/Ajar – Le roman du double) plonge dans les méandres d’une existence chaotique. Convoquant ses proches (amis, amantes) et égrenant sa filmographie légendaire, éclairée par les commentaires de Robert Duvall et Elia Kazan, ce film aux riches archives tisse un portrait intime de l’insaisissable Marlon Brando, séducteur compulsif et génie d’un art qu’il n’a cessé de dénigrer.

Les Nibelungen - Histoire d'un film


 
Documentaire (2011)
Durée : 70 min
Réalisation : Guido Altendorf

Un budget colossal, des techniques de trucage inédites, des jeux de lumière saisissants : la première superproduction de l'histoire du cinéma allemand fut Les Nibelungen, un chef-d'oeuvre de plus de quatre heures. Fritz Lang l'a réalisé en 1924, avant Metropolis. Avec son épouse Thea von Harbou, ils s’inspirent de la tétralogie de Wagner (L’anneau du Nibelung), mais puisent surtout dans les légendes germaniques et scandinaves pour raconter l'histoire de Siegfrid, de son épouse Kriemhild et du roi Gunther. Ce documentaire retrace la genèse et la fabrication d'une oeuvre splendide qui remporta un immense succès à sa sortie.

mardi 3 février 2015

Electric Boogaloo (2014)


Documentaire (2014)
Durée : 1h47
Réalisation : Mark Hartley

Mélangeant interviews, nombreux extraits de films et archives, Electric Boogaloo retrace l'histoire de la compagnie de production Cannon dans les années 80, à travers ses nombreuses productions: les plus grands nanars du cinéma, qui ont pris de force la machine Hollywoodienne. Mark Hartley dresse un portrait sans compromis et savoureux de la Cannon en donnant la parole à près d'une centaine d'intervenants parmi lesquels Dolph Lundgren, Sybil Danning, Charles Bronson, Chuck Norris, Sharon Stone, Tobe Hooper, Franco Nero, Barbet Schroeder ou Luigi Cozzi qui se rappellent avec humour et sincérité de leurs participations à la mythique firme. Grandeur et décadence de la Cannon et de ses têtes dirigeantes, Golan et Globus, l'aventure unique d'une entreprise ayant changé à jamais l'histoire du cinéma bis.

mardi 27 janvier 2015

Made in Hollywood


 
Documentaire (2010)
Durée : 53 min
Réalisation : Anne Feinsilber

Le blockbuster séduit un public extralarge, de 7 à 77 ans et de Paris à Pékin. Ces films, qui ont boosté l'industrie du cinéma, sont nés avec Les dents de la mer et La guerre des étoiles et prospèrent toujours avec Avatar ou Alice au pays des merveilles. Pour égaler ces succès, quelques critères bien précis doivent être respectés, ne serait-ce que coûter 100 millions de dollars minimum. Mais à Hollywood, les secrets de fabrication sont bien gardés ; peut-être par crainte qu'on ne découvre que la cuisine interne des studios n'est pas aussi rose que certains juteux happy end ? La pression, tout comme les enjeux, est colossale. Hollywood factory

 Anne Feinsilber part à Hollywood en quête des recettes de ces films qui provoquent l'engouement de tous, décortiquant les codes de ce qui est presque devenu un genre. Cette enquête, passionnante, rencontre bien des embûches, révélatrices de la paranoïa qui régit cet univers. Les réalisateurs comme James Cameron, coutumier du blockbuster, sont aussi inaccessibles que leurs plateaux de tournage et les interviews, obtenues de haute lutte, sont souvent supervisées. Cela n'empêche pas la réalisatrice d'arriver à ses fins et de passer en revue les nombreux métiers qui gravitent autour du blockbuster, en interrogeant les producteurs des grands studios (Walt Disney Studio, 20th Century Fox...), les scénaristes, les agents des acteurs ou les personnes chargées des bandes-annonces, une étape cruciale pour le succès du film. L'occasion de visionner des extraits de ces films jackpot : La guerre des mondes, The dark knight...

jeudi 22 janvier 2015

Voyage à Metropolis


 
Documentaire (2010)
Durée : 52 min
Réalisation : Artem Demenok

Comment fut réalisé le premier film inscrit au registre de la Mémoire du monde de l'Unesco ? Un documentaire inédit de Artem Demenok sur la restauration de Metropolis.

Trois cent dix jours de tournage (dont 14 pour l'inondation finale) plus 60 nuits, 620 kilomètres de pellicule, 36 000 figurants, 1 100 crânes rasés, 750 enfants, 200 000 costumes, 3 500 paires de chaussures, 50 véhicules imaginaires, 500 gratte-ciel de 70 étages : Metropolis est le premier véritable film de science-fiction avec des effets spéciaux, alors inédits. Ce documentaire propose un formidable périple à la découverte des versions antérieures de l'oeuvre de Fritz Lang et des différentes étapes de sa restauration, de Berlin à Paris et de Moscou à Buenos Aires.

samedi 17 janvier 2015

"Bonjour chez vous" - une histoire de numéro


 
Documentaire (1990)
Durée : 32 min
Réalisation : Jean-François Richard

Un ancien agent secret est retenu prisonnier dans un village mystérieux dont nul ne peut s'échapper. Une lutte psychologique et physique s'engage entre le n°6 et ses geôliers... "Bonjour chez vous" : documentaire sur le mythe et le culte du Prisonnier